Un smartphone. Une plateforme.

Comme de nombreux hôpitaux, l'hôpital Mission avait recours à de multiples systèmes de d'information et de communication relativement anciens, ce qui entraînait un cloisonnement des données ainsi que des problèmes d'interopérabilité. Les infirmières devaient gérer jusqu'à cinq appareils différents (bipeurs, messageries sécurisées, téléphones, appareils photo, etc.). Les soignants étaient constamment interrompus.

Les infirmières parcouraient au moins six kilomètres par jour à récolter des informations et à localiser les appareils de communication. Les alertes générales résonnant dans le service perturbaient les patients et fatiguaient davantage le personnel. En réalité, les problèmes de communication constituaient la principale raison des retards dans l'administration des soins.