En matière de sécurité du travailleur isolé, l’employeur est tenu à une obligation de résultat pour assurer sa sûreté et protéger sa santé.
Dans un environnement industriel où le salarié ne peut être vu ou entendu rapidement par d’autres, la mise en place de mesures de prévention adaptées est nécessaire. Ascom a recensé pour vous trois secteurs d’activité à risque dans lesquels les travailleurs en situation d’isolement sont particulièrement exposés.
La maintenance : un travail isolé à haut risque d’accident
En maintenance, le risque peut être présent partout et il est aggravé par l’isolement du technicien qui doit intervenir. Ce risque peut être lié aux produits utilisés pour les opérations de maintenance, aux équipements et à l’environnement de travail qui peut être très variable en fonction de l’activité industrielle.
Pour la sécurité du travailleur isolé la vigilance s’impose notamment lors des interventions de maintenance dites correctives. Contrairement à la maintenance préventive qui est planifiée et organisée, la maintenance corrective liée à une panne machine est, par nature, inopinée. Souvent urgente, elle peut s’effectuer de jour comme de nuit. De plus, lorsque la machine en panne est vitale pour la production, la pression mentale qui pèse sur le travailleur isolé est plus forte, ce qui augmente d’autant les risques d’accidents.
Les activités d’entretien : des agents isolés en permanence
Avec des horaires atypiques, les agents d’entretien sont en situation de travail isolé quasi permanente. Leurs missions de nettoyage commencent toujours tôt (avant l’arrivée du personnel) ou tard (après la fermeture des locaux). De par les multiples manutentions imposées par l’activité (manipulation du mobilier, du matériel de nettoyage) la sécurité du travailleur isolé chargé de l’entretien est souvent mise à mal. Les risques peuvent aller de la simple blessure à l’accident grave.
Ce secteur d’activité est notamment très exposé aux risques de chutes liés à un sol encombré ou lors de l’utilisation de matériel. Un risque amplifié lorsque certaines tâches nécessitent des positions critiques (pour le nettoyage des vitres par exemple), ou lorsque l’agent utilise des moyens de fortune pour atteindre la poussière en hauteur.
La surveillance : l’isolement de l’agent rondier
La surveillance est un secteur particulièrement exposé aux risques liés au travail isolé. À l’instar de l’agent d’entretien, l’agent de surveillance effectue ses missions en dehors des horaires d’ouverture, dans un lieu isolé et parfois sur des sites éloignés. Il peut être amené à parcourir de longues distances à pied, de nuit.
Les contacts limités et l’isolement peuvent être source de fatigue, de stress et de décisions inadaptées face à un accident, nuisant à la sécurité du travailleur isolé. En cas de perte de connaissance, de problème de santé, d’accident corporel, de chute, d’électrisation, d’intoxication, d’agression, l’incapacité d’appeler les secours aggrave souvent les conséquences.
Des outils pour assurer la sécurité du travailleur isolé
Un travailleur isolé ne devrait pas devoir compter que sur lui-même lorsqu’il se trouve en difficulté. En cas d’accident, l’isolement devient un facteur d’aggravation pour l’intervention rapide des secours. Ces risques peuvent être réduits en fournissant aux personnels travaillant seuls des outils de communication performants. Ascom met à disposition des dispositifs d’assistance adéquats (DATI*) pour encadrer la sécurité de vos travailleurs isolés dans les environnements industriels les plus difficiles (centrales électriques, sites sécurisées).
*DATI : Dispositif d’Alarme pour Travailleur Isolé